Ce long bâtiment est construit dans la seconde partie du XIXe siècle, ex nihilo, sur les ordres de Paméla de Vatry. À la grande salle d'une surface de 260 mètres, sont adjointes différentes pièces : large vestibule, cuisine, vestiaire, salon et toilettes. L'ensemble représentant environ 400m2. Les portes orientales s'ouvrent sur toute leur hauteur pour permettre de faire passer des arbres de grande taille.
Madame de Vatry est très fière de ses oranges qu'elle offre souvent en cadeau.
État des lieux vers 1970. Cette salle avait été transformée en musée lapidaire.
Sous la direction de M. Robert-Hernie Bautier, conservateur entre 1990 et 2000, cette salle est restaurée et de nombreuses œuvres d'art scellées dans les murs. Les statues sont alors exposées dans salle du lapidaire installée dans l'aile occidentale, au premier étage du château-musée.
Les consoles majestueuses de l'orangerie de Chaalis proviennent du château de Stains détruit pendant la guerre franco-prussienne (1870-1871). Les Prussiens avaient tenté d'installer leur quartier général au château de Stains mais sous les obus français tirés du fort de l'est ils durent se replier sur Enghien. Le château des Vatry, après avoir été celui des Hainguerlot, fut la victime de ces bombardements.
Il avait été édifié sur les dessins d'Armand Claude Mollet (vers 1670-1740), l'architecte de l’hôtel d’Evreux, actuel palais de l'Élysée construit entre 1718 et 1722.
Seules les anciennes écuries et des remises subsistent de nos jours. Ces bâtiments constituent l'Hôtel de ville depuis 1883.
Ci-contre, La Mairie en 1905.
C'est après 1874 que Madame de Vatry fait réaliser un jardin "à la Française", devant l'orangerie. Il est ensuite transformé en "jardin fleuriste" par Madame André.
Putto pissâtre, Italie XVIIe siècle.
Le Manneken-Pis ou le Petit Julien ont un ami !